L’objectif de l’étude, menée par Barclays Wealth en 2010 auprès de 2 000 milliardaires du monde entier en collaboration avec l’institut Ledbury Research, est de mesurer les différences de comportement entre ces très grands donateurs (HNWI = high net worth individuals) répartis dans 20 pays.
- Près de 25% considèrent que les actions de bienfaisance (« charity ») sont une priorité.
- Les pays dans lesquels on trouve le plus de personnes impliquées (argent et temps confondus) sont les Etats-unis, l’Irlande, l’Afrique du sud, et l’Inde.
- Le Royaume Uni et le Qatar sont leaders en ce qui concerne le temps passé.
- Le futur s’annonce glorieux : 44% des répondants pensent augmenter leur investissement lorsqu’ils cesseront leur activité professionnelle, l’augmentation du temps passé allant jusqu’à 194% !
- Les hommes sont plus actifs dans les pays développés, mais ce sont les femmes qui sont en avant dans les pays émergents.
- Les pays émergents arrivent au second rang, après les Etats-Unis.
Le rapport identifie ainsi l’existence de 3 groupes,
- les volonteers, prêts à consacrer du temps.
- les benefactors, investisseurs financiers.
- les co-givers, qui cumulent les 2 formes d’action.
L’étude analyse plus particulièrement la situation dans les 4 pays où se trouvent le plus grand nombre de « co-givers »
- l’Irlande, considérée comme un « grand village » où la solidarité reste très active.
- L’Inde, où la faiblesse des pouvoirs publics peut expliquer un plus grand engagement individuel.
- L’Afrique du Sud, pays dans lequel la philosophie de l‘ubuntu (ouverture sur les autres) est une tradition historique.
- les Etats-Unis, où l’engagement individuel s’inscrit dans les gènes.
Le détail de l’étude peut être téléchargé ici, sur le site de Barclays wealth
Présentation résumée ici
[…] différents modèles philanthropiques (étude Barclays). cf. ici des informations concernant l’étude sur le global […]