Paiements en ligne : que penser du « 3D Secure Code » ?


ckoi ?

Développé par Visa pour augmenter le niveau de sécurité des transactions, adopté par Mastercard.

Lors d’un paiement en ligne classique, le déroulement des opérations est le suivant :

  1. L’internaute confirme son achat
  2. le serveur du commerçant envoie au serveur de paiement les informations nécessaires (montant, identité du commerçant)
  3. l’internaute saisit son numéro de carte et le cryptogramme dans la fenêtre règlement proposée par le serveur paiement
  4. le serveur de paiement vérifie la validité de la transaction et transmet le résultat au serveur du commerçant
    Il affiche ce résultat pour l’internaute, qui est invité à revenir sur le site de commerce

Si le 3D secure code est activé par le commerçant, l’internaute se voit demander un code après la phase de saisie du numéro de carte. Cette demande s’effectue par l’intermédiaire d’une fenêtre « pop up », gérée par la banque de l’internaute.

Ce code n’est pas le code de la carte, ni le cryptogramme visuel. Il peut s’agir d’un code choisi par l’internaute lors de sa première transaction, ou d’un code unique spécifique à la transaction, et envoyé par sms à chaque opération (cas du crédit agricole).

Il y a dans ce cas activation de 3 domaines (d’où 3D) :

  • le commerçant,
  • le système de carte bancaire,
  • et la banque (ce qui est nouveau).

Ce système est encore peu utilisé en France pour le moment, pour différentes raisons:

les avis sont partagés

les banques

Elles sont favorables au système, qui leur permet d’assurer une meilleure sécurité. Elles le proposent généralement en option dans leur offre de commerce en ligne.

Crédit Agricole, explication donnée ici

LCL, explication donnée ici

Société Générale, explication donnée ici

Crédit Mutuel, explication donnée ici

CIC, explication donnée ici

BNP Paribas, explication donnée ici

Banque Populaire, explication donnée ici

les marchands

Certains ont constaté une augmentation de l’abandon (de l’ordre de +20 à +30%), lors de la mise en oeuvre de cette solution. Ils sont donc réservés, et peu de boutiques en ligne l’ont mis en oeuvre.

Les consommateurs

Ils peuvent être étonnés, voire inquiets de voir apparaitre une fenêtre supplémentaire, sans information particulière dans la plupart des cas. En effet, cette demande d’information apparait sous la forme d’une fenêtre de type « popup », assez intrusive et inattendue, qui pourrait être assimilé à une tentative de piratage.

Alors, finalement

Une pédagogie s’impose, et dans la mesure où elle n’est pas proposée par les organismes de paiement lors de la transaction, c’est au marchand de prendre en charge cet aspect.

De la même façon que la mise en place du paiement en ligne, maintenant bien accepté, s’est accompagné sur les sites des associations, d’éléments de réassurance sous forme d’explications et de tranquilisation, si vous optez pour cette solution, pensez à prévenir votre donateur que, pour des raisons de sécurité, des informations supplémentaires vont lui être demandées.

quelques liens sur le sujet :

Wikipedia

la FEVAD

le journal du net : un bilan

le journal du net : la situation en Europe

un atelier sera consacré à ce sujet aux journées ONLINE 2010, le 9 juin




un SDF tagamogtchi pour votre Iphone (association depaul UK)


(tweeté par CulturePub, et vu ici sur le blog de Pierre-Jean Choquelle).

L’application s’appelle iHobo, que l’on pourrait traduire par e-sdf, ou e-vagabond (voir la page wikipedia Hobo ici).

Elle est lancée par l’association DEPAUL UK (site ici), en collaboration avec Publicis London.

Une fois l’application chargée, votre Iphone sera occupé par un jeune SDF durant trois jours, période pendant laquelle vous serez incité à le  nourrir, le financer, lui apporter un réconfort, bref vous en occuper.

A intervalles régulier, le iHobo se manifeste pour solliciter votre aide. De la rapidité de votre réaction pourra dépendre son efficacité.

Pour ceux que la technique intéresse, c’est la dernière version 3.0 du firmware de l’Iphone qui apporte de nouvelles fonctions de push,  permettant au iHobo de se manifester et d’exprimer ses besoins.

A l’issue de la période de 3 jours, l’application passe à une phase plus didactive et pédagogique, et incite à passer à l’acte, et en particulier à faire un don à l’association.

L’enjeu pour cette association, spécialisée dans l’aide aux jeunes en difficulté, est de toucher un public jeune, pour lui faire prendre conscience de la réalité des besoins des jeunes en difficulté.

Polémique en vue, assumée par l’association qui explique dans son dossier de presse :

« Toutes les étapes du processus de conception et de développement de l’application ont été discuté et approuvés par un groupe d’étude de personnes ayant bénéficié de l’aide de Depaul UK. Ces jeunes gens ont approuvé les fonctionnalités de l’application, et étaient totalement en accord avec notre démarche. Le nom donné à l’application Ihobo a également fait l’objet d’un consensus, le but étant d’attirer l’attention »




Des moines ouvrent un site internet pour construire une abbaye


Retrouvant ainsi une vieille tradition (voir ici un billet sur la gestion financière des oeuvres de charité au 16ème siècle), des moines du Lot-et-Garonne ont récemment ouvert le site « je construis un monastère« , dans le cadre d’un projet mené avec l’agence AnthineaFox.
[Information repérée ici, dans un article du journal SudOuest]

L’opération, portée par l’association Missions de Sainte Madeleine,  vise à construire un nouveau monastère à Sainte Marie de la Garde .

Le budget de la première phase est de 5M€, le chantier devant occuper une cinquantaine d’ouvriers et d’artisans du pays d’ici 2012.

Outre la création d’un site internet, d’autres innovations telles que le fait que le bâtiment sera, selon son architecte, auto suffisant en énergies propres et renouvelables.

sur le site internet, vous trouverez les rubriques suivantes:

  • des nouvelles du chantier, et la possibilité de visualiser les différentes maquettes en 3D.
  • un widget psaumes à installer sur son PC (nous attendons avec impatience une app pour Iphone !).
  • Les différentes possibilités d’action offertes :
  • donner des matériaux
  • donner de son temps
  • donner de l’argent
  • devenir partenaire (entreprises)



un magazine sur le don .. au Québec


Lancement le mois dernier de DON magazine (« le magazine qui fait du bien« ), dans le cadre plus global de la création d’une nouvelle ressource caritative, intégrant :

  • un magazine
  • un site internet (ici)
  • une présence sur les réseaux sociaux (page Facebook ici, compte Twitter ici)

Ce projet veut être le trait d’union entre ceux qui donnent, et les organismes qui utilisent leurs fonds, en informant les premiers des grandes réalisations et des personnes qui travaillent au sein des associations bénéficiaires de leurs dons.

On trouve sur le site, outre la possibilité de s’abonner au magazine,  différentes sections proposant des contenus tels que :

  • Articles du magazine ou d’autres sources
  • Actualités
  • Liens

Exemples de quelques articles récemment publiés sur le site du magazine :




L’application Iphone pour le Sidaction : plus qu’une app, un micro-site


Développée par Boom Mobile (voir ici le site de cet éditeur d’applications pour Iphone pour des marques telles que Kenzo, Bulgari, Chanel, L’Oréal, Lancôme) , l’application Sidaction (voir ici sur le site Itunes) permet d’accéder à différentes rubriques :

  • du contenu institutionnel : tout ce que vous voulez savoir sur l’Association Sidaction : ses actions, ses valeurs et ses comptes
  • des actualités : toutes les actualités et les événements de Sidaction en temps réel
  • Des témoignages de personnes séropositives, de bénévoles, des chercheurs.
  • La possibilité d’entrer en contact
  • et naturellement la possibilité de faire un don




My happy end : motiver les testateurs suisses


10 associations suisses sont regroupées au sein de l’association « my happy end », pour promouvoir les legs en faveur d’oeuvres d’utilité publique.

Souvent colégataires dans le cadre de successions, les associations s’organisent ici en amont, si l’on peut dire, pour mutualiser une communication qui se veut dédramatisée et informative.

Au delà de cette campagne, myhappyend se veut l’interlocuteur privilégié des testateurs, pour apporter des conseils et éclairer un choix.

Un site (accessible ici) supporte le dispositif, et apporte un certain nombre d’informations :

  • présentation des associations (Amnesty International, Greenpeace Suisse, Armée du Salut, Médecins Sans Frontières, SOS Villages d’Enfants, Garde aérienne suisse de sauvetage Rega, Fondation Village d’enfants Pestalozzi, Terre des hommes – aide à l’enfance, Fondation Monde sans Mines et WWF Suisse).
  • Guides pratiques (FAQ, glossaire)
  • Témoignages de testateurs, de donateurs, de sympathisants, d’acteurs des associations



Tableau public : un outil pour partager données et graphiques


vu sur l’Atelier (ici), cet application gratuite qui permet de définir un jeu de données statistiques et sa représentation graphique, puis de le publier sur un site.

Ces éléments seront alors à la disposition des internautes, qui pourront « jouer » avec les données et leur représentation.

Le slogan de cet éditeur est « Data in, Brilliance Out » que l’on pourrait traduire par la lumière jaillit des données

Voici par exemple la représentation de l’évolution du CA de différentes sociétés, selon leur secteur d’activité :

Le jeu consiste ici pour l’internaute à cocher tel ou tel secteur d’activité, pour afficher les courbes d’évolution des sociétés correspondantes.

Vous trouverez d’autres exemples sur le site de l’éditeur (ici), ainsi qu’un didacticiel et l’accès à une communauté en ligne avec laquelle vous pourrez échanger questions ou expériences.

A l’heure où la transparence est de rigueur dans la publication des comptes et l’évaluation des actions menées, un tel outil permet d’aller au delà d’un simple « camembert », en ajoutant en particulier la notion d »interactivité qui facilite l’appropriation des résultats par l’internaute.

Dans un autre ordre d’idée, mais toujours dans le chapitre « comment faire vivre des données », je ne résiste pas à la tentation de vous inviter à aller visiter le site de ce gourou des statistiques : prenez les quelques minutes nécessaires pour visionnez cette présentation décoiffante.

Des idées à prendre pour animer un prochain comité de direction, ou une assemblée générale :

le site de Hans Rosling ici, le site de l’organisation qui développe le logiciel de présentation GAPMINDER ici




en ligne avec les chercheurs de l’ARC (une plateforme d’échanges)


Vu ici sur le cercle des ONG on line, un billet sur ce site de l’ARC, ouvert récemment à l’occasion de la journée mondiale contre la cancer du 4 février 2010 :

L’objectif affiché est de permettre aux internautes de rentrer en contact avec des chercheurs de cette association, en leur posant des questions portant sur des thématiques déterminées (le rôle de l’ARC, le rôle de la recherche dans la prévention et le dépistage, les avancées de la recherche, la recherche sur les traitements).

Au delà de la possibilité de questions/réponses/commentaires, la valeur ajoutée d’une telle plate forme se trouve dans un certain nombre de fonctions participatives et collaboratives permettant l’instauration d’un dialogue entre les internautes eux-même, et la constitution d’une communauté.

  • la possibilité pour chaque internaute de noter les questions en plus ou en moins ;
  • l’affichage du hit parade des questions les plus appréciées ;
  • la liste des meilleurs contributeurs.

Ce site est une intégration de la solution FEEDBACK 2.0, édité par la société DIMELO. (présentation complète ici)

  • Cette solution peut être utilisée dans le cadre de la relation client, voir ci-dessous l’exemple du site « débats » de la SNCF :

On trouve ici, mis en avant, l’ouverture d’un débat sur un sujet précis (la Carte Enfant Famille).

Un module de sondage peut également être mis en place, ainsi que des espaces éditoriaux plus classiques, des foires aux questions, etc.

D’autres fonctionnalités ont également été utilisées sur le site de l’ARC :

  • présentation des interlocuteurs
  • liste des thèmes
  • questions mises en avant (coup de coeur)
  • thèmes les plus discutés
  • dernières réponses posées
  • meilleures questions
  • Une telle solution peut également être utilisée au sein d’une communauté existante (intranet) dans le cadre d’un projet de conduite de changement (projet associatif, mise en place d’une nouvelle organisation, etc.)



Une nouvelle application Iphone (semaine du don de la moelle osseuse)


Après le Secours Catholique et ses bougies (voir ici), c’est le tour de l’agence de la bio médecine de proposer une application Iphone (intégrée par l’agence Optimus et développée par la société Ookapi, qui avait déjà développé l’appli oopost qui permet d’envoyer des cartes postales depuis son Iphone ).

Plus d’informations ici sur le mini site ouvert à l’occasion de la 5ème semaine du don de moelle osseuse.

Nous reprenons ici la présentation faite de cette application, qui permet :

  • d’envoyer de véritables cartes postales personnalisées à ses contacts
  • de tester et améliorer ses connaissances sur le don de moelle osseuse, grâce au quiz
  • d’accéder à un espace de témoignages dans lequel il est notamment possible d’écrire un message pour partager son expérience sur le don de moelle osseuse et consulter les témoignages laissés par les iphonautes
  • de diffuser la campagne auprès de son entourage en partageant cet événement par email, sur Facebook et sur Twitter
  • de consulter en temps réel le nombre de demandes d’inscription comme donneur de moelle osseuse
  • de découvrir les centres d’information à proximité

Les mêmes fonctions sont disponibles directement sur le site, ainsi que diverses informations de nature éditoriale et institutionnelle.




le mini site pour la carte AGIR du Crédit Coopératif


Ce site (voir ici) présente le principe de la carte AGIR, ainsi que l’ensemble des autres produits solidaire de cette banque :

Rappel du fonctionnement :

  • L’option de base ne coute rien au client, à qui il suffit de choisir une association lors de l’ouverture du compte : la banque verse à cette association 3€ à chaque ouverture de compte, puis 0,06€ pour chaque retrait effectué ou 0,12€ si le retrait est effectué dans un distributeur du réseau Banque Populaire.
  • L’option Solidaire Ensemble engage le client, qui devient alors donateur, en choisissant les montants qu’il souhaite verser (voir le simulateur de don présenté plus haut)

Une vidéo virale sur Youtube (voir ici), présente également le principe du produit ; Dans ce cadre, le Crédit Coopératif s’engage à reverser 0,05€ à une des associations partenaires, pour chaque visionnage effectué (7 500 vues au 22/02/10).

D’où ce mail, reçu récemment d’une des associations partenaires :

On comprend bien l’intérêt pour les associations de favoriser ce genre d’opération à la vue des résultats 2009 de la collecte de l’ensemble des produits solidaires (outre la carte, et sur le même principe, sont proposés SICAV, FCP, livret, livret jeune, etc.) pour les associations partenaires (chiffres disponibles sur le site) :