l’association Charity:water a été fondée en 2006 et compte 66 salariés.

Depuis cette date, elle a récolté 100 millions de dollars, et financé 9 400 projets.  Elle se concentre exclusivement sur la problématique de l’accès à l’eau dans les pays en développement.

son fondateur revient dans cet entretien sur différentes spécificités de son organisation, et notamment sur des aspects liés à la collecte.

On retrouvera ici l’intégralité de l’entretien

Un modèle différent

Dès le départ, nous avons voulu que la totalité de l’argent collecté via notre plateforme soit entièrement dédié au financement des projets que nous menons. Ainsi, chaque microdon contribue réellement au financement d’une installation. Les coûts liés à l’opérationnel sont, de leur côté, entièrement pris en charge par l’apport financier d’investisseurs privés tels que Jack Dorsey (Twitter) ou encore Sean Parker (Napster, Facebook). Autre élément important, nous souhaitions que le donateur puisse se rendre compte de manière très concrète de l’utilisation qui était faîte de son argent et de son impact sur la vie des populations locales.

Un reporting détaillé sur chaque projet

Le programme Dollard to Project permet aux donateurs de voir exactement où sont passés chaque dollar qui a été dépensé pour un projet. Nous mettons également à leur disposition les coordonnées GPS de chaque installation ainsi que des photos du travail réalisé dès que le projet arrive à son terme. Notre modèle repose sur une totale transparence.

La présence sur les réseaux sociaux

Notre présence sur les réseaux sociaux et notre attitude très « early adopter » a fait dès le début partie intégrante de notre ADN. En effet, dès qu’un nouveau réseau social fait son apparition, nous l’essayons de manière presque systématique, avec plus ou moins de succès selon les cas. Nous avons, par exemple, été l’une des premières marques à ouvrir un compte sur Instagram. Nous sommes également l’une des rares organisations à but non-lucratif à dépasser le million de followers sur Twitter.

Etude réalisée par le Cerphi, avec la contribution de France Générosités, du Crédit Coopératif, et de l’Association Française des Fundraisers.

Entretiens réalisés entre juin et septembre 2013 avec des prestataires, agences, acteurs du secteur associatif.

Nous évoquons ici les points clés de l’étude, dont le contenu peut être téléchargé ici

1. Innover est une nécessité

• Dans le domaine de la recherche de fonds comme ailleurs, l’innovation représente une opportunité (être en phase avec les évolutions de la société), une urgence (survivre), une nécessité (un facteur de différenciation stratégique dans un secteur de plus en plus concurrentiel).

2. Le secteur associatif est peu innovant en la matière

• des freins liés au manque de ressources, d’implication de la gouvernance, faible culture de l’innovation

3. La définition de ce qu’est un financement innovant n’est pas claire

• S’agit-il de techniques nouvelles, ou d’améliorations de techniques existantes ?
• le caractère innovant a t-il finalement un intérêt en soi ? (ce qui compte, est le résultat !)

4. Une offre de nouveaux outils est apparue ces dernières années

Ces nouveaux outils sont variés, mais ont un certain nombre de points communs :

• la place tenue par internet et les nouvelles technologies
• des mécaniques complexes de sollicitation indirecte
• une intermédiation nouvelle de la relation au donateur
• de nouveaux publics
• des micro-dons

5. Ces outils sont portés par de nouveaux acteurs

6. Une première typologie peut être proposée

• Les outils de la générosité embarquée (micro-don, arrondi sur salaire, cartes de don, cartes de paiement solidaire)
• Les outils s’appuyant sur les réseaux et la communication entre pairs (plateformes, portails de don ou d’engagement, pages de collecte)

7. Les associations sont en phase d’apprentissage

• ticket d’entrée
• investissement
• foisonnement d’offres souvent redondantes
• outils en cours d’élaboration, modèle économique reste à trouver
• pas encore d’évaluation
• difficultés réglementaires

8. Les changements induits sur la notion de don et la relation donateur sont importants

• La notion de don est à la fois banalisée (micro-don, multiplication des opportunités) et valorisée et impliquant (collecteur, choix d’un projet)
• La relation au donateur change. L’association n’a plus forcément de contact avec un donateur identifié, mais plutôt une communauté à animer et mobiliser.

9. Les avantages sont nombreux

• Utilisation d’outils clés en main
• Coûts réduits
• Multiplication des opportunités de don
• Effet démultiplicateur des réseaux
• Accès à une nouvelle génération de donateurs

10. L’impact sur les organisations est difficile à mesurer

• Sur l’identité des associations, le message qu’elles délivrent
• Au delà du don, ne voit-on pas apparaître la notion de « micro-engagement » (bénévoles)
• Quel rôle pour les prestataires ?

 

Les pistes de travail

• Engager une démarche sectorielle (partager et mutualiser)
• Sensibiliser la gouvernance des associations
• Développer une culture de l’innovation
• Mesurer et évaluer les résultats
• Ne pas innover pour innover, mais inclure l’innovation dans la stratégie globale
• Organiser le financement de l’innovation

 

Organisée par Iraiser, en partenariat avec les principales agences de communication intervenant dans le secteur caritatif, cette conférence aura lieu le 27 janvier 2014.

Elle part du constat que si le secteur de la VPC a connu une migration numérique durant les dernières années (passant de 0 à plus de 80%), le secteur associatif est resté en retard dans ce domaine, continuant à s’appuyer largement sur les canaux classiques.

Cette journée permettra de profiter du retour d’expériences d’acteurs tels que  3 Suisses, AirFrance, Sephora, Voyages-Sncf, Christie’s et Samsung.

Au programme :

• Pourquoi et comment recruter des personnes compétentes pour concevoir, mettre en oeuvre, gérer et optimiser une stratégie numérique ?
• Quelle stratégie numérique pour réussir ?
• Comment exploiter au mieux les réseaux sociaux ?
• L’utilisation de la « Vidéo » avec une capacité extraordinaire à générer des émotions, principal moteur de dons !
• Le numérique : une réglementation juridique spécifique à connaître ?
• Les aspects techniques (serveur, hébergement, disponibilité des pages, redondance… )
• Le numérique, complément aux autres canaux

Pour plus de détails, et s’inscrire, c’est ici

Organisée par l’AFF, cette conférence se déroulera à Paris les 11, 12, 13 février.

Alternant séances plénières, master class, ateliers, tables rondes elle permettra d’aborder des thèmes aussi variés que

• Quelle stratégie adopter auprès des entreprises ?
• Le crowdfunding, mythes et réalités
• Comment identifier vos meilleurs donateurs dans votre base alumni ?
• L’art du community management
• Traditions familiales de mécénat. Témoignages de philanthropes
• Fiscalité et créativité
• etc.

Programme détaillé et inscription ici, sur le site de l’Association Française des Fundraisers

on pourrait dire de ce livre qu’il a été écrit à 1 440 mains, sachant que l’AFF compte 720 adhérents à fin 2013.

Il représente en effet la synthèse des expériences accumulées, des sessions de formation, des séminaires, des expertises, des articles de Fundraizine (magazine trimestriel de l’AFF), développées par les membres de ce réseau de professionnels regroupés au sein de cette association depuis plus de 20 ans.

Cet ouvrage s’adresse à tous ceux (ONG, écoles, établissements culturels, centres de recherches, fondation, fonds de dotation, associations) qui souhaitent construire un projet de collecte de fonds en adéquation avec leur mission, en profitant des derniers outils et des meilleures pratiques.

Il alterne considérations stratégiques et conseils pratiques :

• la base de la segmentation
• comment renouez les liens distendus avec les anciens donateurs
• le street fundraising
• l’utilisation d’internet
• les grands donateurs
• les legs
• etc.

Bon de commande disponible ici

D’autres guides thématiques sont attendus, sur chacun de ces thèmes et d’autres encore.

 

Tout le monde connait les pièces jaunes, opération menée par la Fondation Hôpitaux de Paris Hôpitaux de France depuis maintenant 25 ans.

l’agence EQUINOA a développé  le site tirelire pièces jaunes (sous la forme d’un mécénat de compétence) pour permettre aux internautes de donner et faire donner en lignes dans des tirelires virtuelles.

La création d’une tirelire, après la création d’un compte, permet de personnaliser la tirelire:

• nom de la tirelire
• message associé
• image
• objectif de collecte

Une fois la tirelire créée, l’internaute collecteur est invité à faire un premier don, et à partager sa tirelire par mail ou Facebook.

La tirelire est accessible en ligne via un lien qui accède à la page de la tirelire, qui reprend

• les caractéristiques de la tirelire (nom du collecteur, image, objectif de la collecte, montant déjà collecté : question, les créatifs de l’agence ont-ils prévu une animation spéciale lorsque la tirelire déborde ?)
• une zone de don avec calculette de déduction
• un rappel sur les objectifs de la Fondation Hôpitaux de Paris Hôpitaux de France
• des éléments de réassurance sur le respect de la vie privée et la sécurisation du paiement

A chaque nouveau don effectué, un message est envoyé au collecteur pour l’informer du montant (et de l’équivalent en poids : 1kg = 15€ ! )

Le collecteur peut se connecter à son compte pour :

• créer une nouvelle tirelire
• désactiver une tirelire
• envoyer de nouvelles invitations
• faire un nouveau don

A noter : le site n’offre pas de vision globale, qui afficherait la liste de l’ensemble des tirelires créées. Ceci évite l’effet contre productif provoqué par un éventuel faible nombre de projets ouverts, et permet en outre de maintenir un lien personnel entre le collecteur et son réseau.

La page d’accueil met en avant 3 tirelires, et permet de rechercher une tirelire en fonction de son nom, ou du nom ou prénom de son créateur.

 

IFFRES, en collaboration avec Zegive pour l’aspect technique, cette plateforme française de crowdfunding vise à financer des projets dans les secteurs de l’éducation et de la recherche.

A ce jour, une douzaine de projets sont présents sur ce site,  qui ont mobilisé environ 160 donateurs pour un montant de 1 100€,  dans les domaines de la biologie, de la santé, et de la médecine.

Citons :

• la Chaine de l’Espoir
• les Apprentis d’Auteuil
• la Fondation Hôpitaux de Paris Hôpitaux de France
• la Fondation du souffle
• l’Association Prévention Routière
• Douleurs sans Frontières

Pour sélectionner un projet, il suffit de cliquer sur l’étoile : une fiche résumée très institutionnelle (trop ?) est alors affichée.

Elle précise le contenu du projet et indique le nombre de donateurs et le montant restant à financer.

Pour participer, il faut alors cliquer sur le bouton En savoir plus

Une fenêtre plus complète permet alors de cliquer à nouveau sur un bouton Je participe, qui renvoie sur l’identification à la plateforme Zegive. Il sera alors enfin possible de donner.

On peut regretter dans cette première version que le parcours de don soit un peu long, et que l’accent ne soit pas suffisamment mis sur le coté humain et personnel de la présentation. Voir à ce sujet ici l’article de l’Atelier, qui montre bien que sur ce genre de sites, c’est bien la personne plus que l’idée qui fait la différence.

Ecrit par Marianne IIZUKA, aux éditions Edubanque. Plus de détails ici, sur le site Edubanque.

Ce livre, qui sera présenté à la Matinale IFFRES du 28 janvier 2014, est la synthèse d’une étude portant sur différents sites ou plateformes de crowdfunding.

Au niveau international, environ 450 plateformes ont collecté 1,5 milliards en 2011 et 2,7 milliards de $ en 2012.

En France, depuis 2009, 55 millions d’euros ont été collectés pour environ 17 000 projets.

Ce livre, conçu comme un guide pratique, s’adresse à tous les acteurs du financement participatif : porteurs de projets, plateformes de crowdfunding, contributeurs, donateurs, prêteurs, investisseurs.

Il permet de mesurer les enjeux et les contraintes de ce nouveau mode de financement, afin de l’utiliser au mieux dans une stratégie globale.

A noter : l’IFFRES est fondateur de la plateforme DAVINCICROWD, développé avec ZEGIVE, qui a pour vocation de financer des projets dans le secteur de l’éducation et de la recherche.

Voir une présentation de cette plateforme ici.

Je reprends les conseils donnés par cet éditeur de solutions d’emailing ; l’intégralité de l’article peut être consulté ici.

Règle #1 : Connaitre les résolutions d’écran, et notamment les largeurs, selon les supports.

• Un écran d’ordinateur : de 900 à 1 500 pixels
• une tablette : de 600 à 900 pixels en mode portrait
• un smartphone : < à 600 pixels

Règle #2 : Insérer des appels à action clairement identifiables.

• un bouton de 44*44px pour être cliquable, sans avoir à zoomer
• de préférence coloré, rectangulaires ou à bords arrondis avec des effets de reliefs
• centré en début de message pour y accéder facilement, sans avoir à scroller.

Règle #3 : Une mise en page intuitive

• Structurer le contenu en une seule colonne
• Espacer suffisamment les éléments cliquables

Règle #4 : Simplifier le contenu

• Positionnez les informations principales dans les 600 premiers pixels pour limiter le scroll
• 1 écran correspond à environ 100 mots. Soyez concis !
• Utilisez les mots clés comme titre, et rendez les cliquables

 

 

 

Le site Charitybuzz (voir ici), met aux enchères sur Internet des « moments privilégiés » avec diverses stars.

Chacun de ces événements est associé à une ONG (pour lady GAGA, il s’agit de Sandy Hook Promise).

80% du montant de l’enchère gagnante est reversé à l’association.

Depuis 2005, date de création de Charitybuzz, 50 000 événements ont été mis aux enchères, qui ont permis de recueillir 100M$ (soit une moyenne de 2000$ par enchère).

2 250 associations ont bénéficié de ces opérations.

Il était ainsi récemment possible d’enchérir pour une partie de golf et un déjeuner avec Michael Bloomberg, alors maire de New-York.

A quand une balade en Velib sur les quais avec Anne Hidalgo ou NKM, au profit de Vélos sans Frontières (association qui reste à créer en France, mais qui pourra s’inspirer de nombreux exemples internationaux, listés ici)