Un guide pour les jeunes donateurs écrit par une jeune américaine (Kid’s Guide to giving)


kidsguidetogiving

Vu sur le site Network for Good, ici, une information sur ce livre (disponible sur Amazon ici) écrit par Freddi Zeiler, une jeune américaine de 14 ans.

Comme son nom l’indique, ce livre est conçu comme un guide pratique pour de futurs jeunes donateurs, l’auteur ayant trouvé que les informations fournies par les associations n’étaient pas suffisamment « kid oriented ».

Il donne donc un certain nombre de conseils, fournit une liste d’associations classées par thème, donne des exemples d’opérations impliquant des jeunes.

En complément du billet sur les goûters d’enfants caritatifs, à lire ici




Des goûters d’enfants caritatifs (Echoage)


Trouvé ici sur cyberpresse.ca, un article sur le site ECHOAGE, créé en janvier 2008.

echoage-one-gift-one-cause

Ce site, accessible ici, permet aux parents organisateurs d’un goûter d’anniversaire de proposer à leurs invités de faire un don à une association, en même temps qu’ils participent à un cadeau commun : one gift, one cause.

A la fin de l’opération, la famille organisatrice recevra d’Echoage un chèque d’un montant de 50% des dons collectés, ainsi qu’un reçu fiscal correspondant à la somme qui aura été versé à l’organisme choisi par l’enfant.

Les avis sont partagés sur le sens que cela peut avoir pour un jeune enfant, et à partir de quel âge la notion de don et de solidarité peut se manifester réellement. (sur le thème des jeunes donateurs, voir aussi ce billet ici)

Sur le même principe qu’un site tel qu’aiderdonner, mais à destination d’un public plus jeune et d’un événement particulier, le site prend ainsi en charge l’ensemble des étapes de l’organisation :

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  1. Choisir parmi les différents modèles d’invitation
  2. Choisir 1 parmi les 16 associations référencées
  3. Envoyer les invitations
  4. Suivre les retours
  5. Imprimer une affiche de reconnaissance
  6. Envoyer un email de remerciement aux participants



Les donateurs en ligne en 2008 aux états unis (étude Target Analytics)


Vu sur le blog de Martin Goyette (le marketing des OSBL et la philanthropie corporative), un résumé d’une étude de TargetAnalytics portant sur les donateurs en ligne (à venir fin octobre du même organisme et en collaboration avec l’AFF, une étude sur le secteur non lucratif en europe):

  • leurs caractéristiques, leur comportement
  • ce qui les différencie par rapport aux donateurs traditionnels

Cette étude est basée sur l’analyse des dons d’un panel de 24 associations suivies depuis 2006, et opérant aux états-unis dans des domaines divers (Alzheimer’s Association, Amnesty International, Care, Project Hope, Americares, Catholic Relief Service, International Fund for Animal Welfare, etc.).

Ci-dessous un résumé des conclusions (certaines confirment des évidences, d’autres apportent des idées intéressantes), de cette étude qui peut être téléchargée ici.

Y figurent un grand nombre de données sur les donateurs, les taux de rétention, les dons moyens selon le canal, le nombre de don, etc..

cercle_bleuL’intérêt d’une approche multi-canal centrée sur le donateur n’est plus à démontrer.

Reste à trouver, et mettre en oeuvre des outils de gestion (en front et back office) réellement adaptés.

Aujourd’hui encore, multi-canal rime avec multi-outils (et souvent multi-prestataires), avec toutes les problématiques d’intégration et de synchronisation que cela suppose.

Encore un effort !

cercle_bleu Le don en ligne a continué à croître en 2007 et 2008, en dépit de l’absence des catastrophes qui avaient alimenté sa croissance dans les années précédentes (tsunami en 2004, ouragan Katrina en 2005). On constate ainsi une augmentation moyenne de 39% du nombre de donateurs en ligne, le nombre de donateurs traditionnels diminuant de 3% durant la même période (2008/2007).
Ceci doit être pondéré par le nombre absolu de donateurs concernés (en moyenne par association, 7 000 donateurs en ligne à comparer à 290 000 donateurs traditionnels)

cercle_bleu Malgré ce développement, le don en ligne reste surpassé par le don traditionnel, que ce soit en nombre de donateurs (9%) ou en volume de dons (11%).

cercle_bleu Les donateurs en ligne sont plus jeunes et ont des revenus plus élevés que les donateurs traditionnels.

cercle_bleu Le canal internet est devenu une source importante d’acquisition de nouveaux donateurs :

target_analytics_fig6

cercle_bleu Les dons moyens en ligne sont plus élevés, que ce soit dans le cas d’un premier don ou d’un renouvellement.

cercle_bleu Le taux de rétention de la population des donateurs en ligne est moins bon.
Cette tendance est plus prononcée pour les nouveaux donateurs : une fois fidélisés, les taux de renouvellement des 2 populations tendent à se rejoindre.
Cette tendance doit être par ailleurs tempérée par le fait que les donateurs en ligne, ayant un don moyen plus élevé, se situent dans une tranche de donateur où le taux de rétention est meilleur (voir dans le document à télécharger les graphiques page 8 et 9).

cercle_bleu Les donateurs acquis en ligne ont une valeur totale (lifetime value) bien supérieure  en moyenne à celle des donateurs traditionnels. Ceci est dû à un don moyen plus important (premier don, ou don de renouvellement), qui compense largement leur moins bonne fidélité. Mais de ce point de vue, ils sont bien inférieurs à leur équivalent traditionnel.
Une question importante est de savoir si cela est dû à une technique de fidélisation inadaptée (ce qui peut s’améliorer), ou est lié au donateur lui-même. Le même don de 50$, effectué par un donateur en ligne (plus jeune et ayant un niveau de vie plus élevé) ne représente en effet pas le même niveau d’affinité avec l’association que s’il est effectué par un donateur plus âgé, se situant dans une catégorie plus basse de revenus.

cercle_bleu Un donateur traditionnel se transforme rarement en e-donateur. 3% des nouveaux donateurs traditionnels  2007 se sont transformés en e-donateurs 2008. [on peut se demander si cela est dû à une réelle résistance de cette population, où à des sollicitations insuffisantes ou inadaptées de la part des associations et des prestataires impliqués]

cercle_bleu Dans les rares cas où un donateur traditionnel se transforme en donateur en ligne, on assiste à une augmentation du don.
Inversement, quand un e-donateur se transforme en donateur traditionnel, le don moyen diminue.

cercle_bleu Les donateurs traditionnels dont l’adresse mail est connue ont un don moyen plus important. Communiquer son adresse mail témoigne en effet d’une proximité plus grande avec l’association, d’un plus grande volonté de communiquer et de s’impliquer.




Dons ISF 2009, quelques résultats (La Croix)


Les dons issus de l’ISF ont progressé de 30% en 2009, passant globalement de 50 à 65 millions.

Un article de La Croix, visible ici dans son intégralité, compare les résultats de quelques associations concernées par ce dispositif :

  • Fondation de France : progression de 15% des dons ISF
  • Fondation d’Auteuil : 3 millions d’euros, soit un gain de près de 50%
  • Secours Catholique : 1,5 millions d’euros via la fondation Caritas
  • Fondation Abbé Pierre : 1,4 millions d’euros, soit un gain de 40%
  • Ordre de Malte : +10%
  • petits frères des Pauvres : une collecte de 700 000 euros, soit une baisse de 40%

Ces résultats sont commentés par les associations citées.




les philanthrophes de demain : le philanthrocapitalisme (étude Barclays/Ledbury research)


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cercle_bleuLe rapport, disponible ici en téléchargement, est basé sur les résultats d’une étude menée en mai 2009 par Ledbury Research auprès de 500 grands donateurs britanniques et américains.

cercle_bleuIl fait également référence au livre Philanthrocapitalism (Matthew Bishop & Michael Green), sur le blog duquel vous pouvez accéder ici.

cercle_bleuLes initiatives récentes de Marie-France et Bernard Cohen (boutique Merci), et de la fondatrice d’Agnès B (création d’une fondation annoncée ici) sont la preuve que ce mouvement est déjà présent en France, et a vocation à se développer par l’intermédiaire des fonds de dotation.

cercle_bleuUn des enjeux pour les associations sera d’intégrer ces nouveaux comportements, et de proposer à ces « philanthrocapitalistes » des outils et des structures d’accueil afin d’éviter l’apparition d’organisations concurrentes.

cercle_bleuChoc culturel en perspective dans bien des cas, la version optimiste est de penser qu’il naitra des projets féconds de cet ensemencement croisé.
Moins positivement, peut-on redouter le risque de l’apparition de partenaires trop intrusifs, et que ces nouveaux philanthropes ne deviennent aux associations ce que les fonds de pension peuvent parfois être aux entreprises ?

cercle_bleuVous trouverez ci-dessous un résumé des principaux points abordés dans le rapport.

Le nouvel age de la philanthropie

cercle_bleuNous sommes au début d’un cycle historique, différentes époques s’étant succédées :

  • le don local (la Renaissance)
  • Le don communautaire (premières sociétés par actions)
  • Le don national (la révolution industrielle)
  • Le don global (la révolution Internet)

les4agesdelaphilanthropie

cercle_bleu Les philanthropes manifestent une volonté croissante de rendre à la société ce qu’elle leur a apporté

cercle_bleu La prochaine génération sera plus tournée vers le don, et plus impliquée socialement

cercle_bleu Le rôle des femmes sera de plus en plus important

cercle_bleu Les américains sont plus généreux que les britanniques, mais la tendance change

Résistance à la crise

cercle_bleu Les donateurs interrogés ne diminuent pas leurs dons de façon importante (Ne pas oublier que cette enquête concernait des personnes possédant plus d’1 million de dollars d’actif ..)

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cercle_bleu Au contraire, certains considèrent que la crise est une raison de donner plus

cercle_bleu Certaines causes profitent plus que d’autres :

  • positif pour santé, environnement, cause des enfants)
  • au détriment de art, animaux, religion

cercle_bleu Le rôle des individus va augmenter, celui de l’état diminuant

cercle_bleu Les philanthropes ne sont pas opposés au risque, à la différence des gouvernements et des grandes institutions

Le don efficace (impact giving)

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cercle_bleu La philanthrophie active amène au don actif, car les philanthropes souhaitent de plus en plus résoudre des problèmes, plutôt que de ne faire que soutenir des causes

cercle_bleu Les philanthropes donneront de plus en plus de leur vivant, pour voir les résultats tangibles de leur générosité

cercle_bleu La collaboration entre philanthropes va s’accentuer (réseaux)

cercle_bleu La tendance sera de soutenir des causes dont l’amélioration peut être mesurée de façon visible

cercle_bleu La technologie sera utilisée pour faciliter la gestion et le pilotage de la communication sur la mesure de l’impact

cercle_bleu Les philanthropes feront appel à un avis professionnel avant de donner, comme ils le font dans les affaires pour choisir un fournisseur

La convergence des secteurs non lucratifs et lucratifs

cercle_bleu Les organisations non lucratives doivent apprendre et adopter les pratiques professionnelles, ou vont souffrir

cercle_bleu Le secteur marchand doit collaborer avec les organisations caritatives,  pour créer un capitalisme durable




Donnez dans le panneau .. (d’affichage)


vu sur le site ConseilsMarketing, ce panneau d’affichage pour Misereor Relief Organisation :

the-donations-poster

  • On peut considérer qu’il ne s’agit que de la version zéro, adaptée aux paiements en espèces !
  • On pourrait imaginer une version v1, permettant un paiement par carte bancaire ..
  • et une version v2, pour les paiements via son téléphone mobile, avec un panneau publicitaire bluetooth ?



Guerilla marketing (Armée du Salut Portland)


vu sur market-king.com, des actions de marketing impliquantes et peu coûteuses :

guerilla_marketing_ads

D’autres exemples dans le même esprit, ici




organisation 2.0 (Andrew McAfee)


Andrew McAfee est le pape ou en tout cas l’inventeur du concept d’entreprise 2.0, qui peut être étendu à celui d’organisation 2.0 pour inclure en particulier les organisations non lucratives.

Vous pourrez retrouver ses idées sur son blog, ici

Il a récemment rédigé un livre à paraitre fin décembre sur ce sujet, et dont le premier chapitre (résumé ci-dessous), est disponible ici, sur le site de Harvard Business Press

Un article sera également disponible à l’automne sur le site de la Harvard Business Review, ici

enterprise20_andrewmcafee

Objectifs du livre

  1. Décrire les nouvelles technologies 2.0.
  2. Montrer que ces technologies ne sont pas qu’un simple assemblage, mais dessinent un tendance lourde qui permet la collaboration et l’interaction entre les intervenants.
  3. Illustrer la manière dont les organisations peuvent utiliser ces technologies.
  4. Suggérer des bonnes pratiques, en particulier sur le rôle des managers et des cadres dans les phases de déploiement.

Résumé de la table des matières

Partie I : l’entreprise 2.0, ses caractéristiques

1. Présentation

2. Etudes de cas (incluant Google et la CIA)
Etude des problématiques rencontrées par ces entreprises

3.  Les nouvelles technologies
Description des nouvelles technologies apparues récemment sur le web, marquant une rupture avec les précédents outils.

4. Les modalités d’adoption
Comment les entreprises décrites précédemment ont pu profiter du web 2.0.
Comment les collaborateurs peuvent en profiter, selon leur niveau de relation (en forte interrelation, peu reliés, potentiellement reliés, définitivement non reliés)

5. Les bénéfices de la mise en oeuvre de ces nouvelles technologies
Ces bénéfices ne concernent pas seulement les entreprises de la nouvelle économie, et ne sont pas réservés à la « génération Y ».

Partie II : Comment déployer les nouveaux outils

6. Les freins à l’adoption
la mauvaise volonté des individus à abandonner les outils et pratiques collaboratives existantes, les raisons de ce manque d’enthousiasme

7. Bonnes pratiques
Eviter de mettre en place les nouveaux outils, et d’attendre qu’ils fassent effet ; le rôle d’accompagnement et d’évangélisation des managers est primordial.

8. L’évolution prévisible
« Le futur est déjà là, mais il n’est pas uniformément réparti » (William Gibson)

L’intérêt de ce livre est en particulier d’être écrit par quelqu’un qui n’est pas un pur technophile, mais est plutôt intéressé par la manière dont les technologies peuvent être utilisées au sein des organisations.

Il estime ainsi que que ces technologies favorisent le travail collaboratif et les interactions entre les personnes, sans définir à priori une organisation particulière (celle-ci se définissant en temps réel, au fur et à mesure). Loin du chaos prévisible, la mise en oeuvre des technologies du web 2.0 au sein d’entreprises 2.0 auraient la propriété merveilleuse de faire apparaitre une architecture et une structure d’organisation au fil du temps, sans qu’une organisation cible ne doive être définie à priori.

Reste la question humaine :
Les acteurs impliqués dans la mise en oeuvre de ces outils au sein des organisations y trouveront-ils de réels avantages ?,  sont-ils prêts à s’y impliquer ?
Un important travail d’évangélisation en perspective.

En attendant une éventuelle traduction, des extraits de ce livre vous seront proposés sur ce blog.




Créer une présentation chronologique dynamique (TimeGlider)


cercle_bleuVous souhaitez présenter sur internet le déroulement d’un projet ou d’un événement historique de façon dynamique, en associant à chaque moment de cet événement (le timeline), un contenu détaillé ainsi que des images  …..

TimeGlider est fait pour vous !!!

cercle_bleuVos visiteurs pourront :

  • choisir l’échelle de temps (de 1 heure à 600 ans par exemple !),
  • visualiser le détail d’un moment,
  • se déplacer sur l’échelle de temps directement en déplaçant un ruban, ou en accédant à une date saisie
  • afficher les images associées à un moment

cercle_bleuVous trouverez ici quelques exemples (en anglais) ; cliquez sur les images pour accéder au site.

L’histoire de l’état de l’Idaho, avec l’affichage des images

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La première guerre mondiale, avec le détail de la liste des événements

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cercle_bleuL’ergonomie est intuitive, sobre, et efficace.

cercle_bleuLa création d’un compte permet très rapidement de créer une timeline, de la paramétrer, et de créer les différents événements.

Plus de détails ici, sur le site de TimeGlider

(vu sur la newsletter d’Applica)




Lancement de la boutique en ligne du WWF


Développée avec RMG Connect sous MAGENTO, cette nouvelle boutique, accessible ici, présente les différents produits  par famille et catégorie (idées cadeaux, thématique), et permet de passer une commande, d’ouvrir un compte,

L’ergonomie est claire et le processus de commande assez fluide.

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